Bien entendu, vous n’avez pas pu passer à côté de la folie Stranger things (Julien vous en a déjà parlé ici et là). Et notamment la sortie en 2 volumes de la saison 4. Et bien figurez que jusqu’à présent, je n’avais pas commencé… Je me suis donc lancée juste avant la sortie des 2 derniers épisodes, et OMFG !!
Stranger things, la force de l’intrigue
Un soir de novembre 1983, dans la petite ville tranquille d’Hawkins (oui, comme toujours dans une petite ville tranquille, la base !), un jeune garçon disparaît après une séance de jeu de Donjons & dragons avec ses copains. Mais où est Will Byers ? Sa mère Joyce et son grand frère Jonathan vont tout faire pour le retrouver, ainsi que sa bande de potes Mike, Dustin & Lucas. Parallèlement à cette recherche menée par le chef de la police Jim Hopper, d’étranges phénomènes semblent se produire. Une étrange fille, Eleven et ses pouvoirs psychiques, semblent être connectée à Will… Un monde parallèle, des complots top secrets menés par la CIA, des méchants très méchants à combattre et une bande de jeunes gamins survoltés. Vous avez votre intrigue de base, et quelle intrigue !
Quand j’y pense, si je n’ai pas commencé plus tôt cette série, c’est que nous sommes dans la science-fiction. Et vous le savez, moi, la SF, j’essaye mais j’ai souvent du mal… Mais là, j’ai été soufflée, clairement. Quand je résume l’intrigue à voix haute, je n’en reviens pas moi même, et pourtant. Les frères Duffer ont insufflé à la série un mélange hyper réussi de fantastique, de batailles épiques, d’humour et de décalage. Les personnages sont très attachants, les “nouveaux” de chaque saison s’intègrent à chaque fois hyper bien. On apprécie de voir une bande d’ado en héros collectif. Pour autant, ma préférence va à Jim Hopper, que je trouve parfait en policier brut de décoffrage qui veut toujours jouer au héros.
Des références irrésistibles !
Une grande partie du charme de Stranger things, c’est aussi bien entendu son cadre temporel dans les années 1980. L’atmosphère vintage nous entraîne dans une nostalgie bien venu et dont je suis ultra friande. Les looks sont bien entendu déments, et on se régale devant les coupes de cheveux de Steve & des autres. Aussi les références jusque dans l’esthétique des titres d’épisodes, en lien direct avec les films de John Carpenter. Et bien entendu, la musique… Si vous avez vu la saison 4, vous n’avez pas échappé aux scènes désormais cultes clairement avec “Running up that hill” de Kate Bush et “Master of puppets” (most metal ever <3) de Metallica.
L’influence de Stephen King est palpable dans Stranger things. Et quand je dis palpable, je veux dire qu’elle est en intraveineuse tellement elle imprègne tout ! Bien entendu, la science-fiction avec à l’honneur des pouvoirs télékinésiques, des grands projets secrets du gouvernement (salut Charlie)… Mais ce n’est pas ça le plus marquant pour moi. C’est clairement le collectif de jeunes adolescents face à ce type d’événements surnaturels qui est le plus “king-esque” ! Ce n’est pas qu’Eleven qui est au centre de l’histoire, mais bien la puissance de la bande qui tisse ses liens autour d’elle. Pas de doute pour moi, l’influence est là et bien là, et j’aime !
Une série un peu inégale mais addictive
Je le dis quand même : Stranger things m’a séduit sur la durée, mais cela n’empêche pas que sur les 4 saisons je n’ai pas été toujours à fond. La saison 1 est parfaite dans sa cohérence, rien à redire. Je redoutais donc l’effet “et ça recommence” de la saison 2, et effectivement j’ai eu du mal à rentrer dedans, même si une fois lancée j’ai adoré ainsi que l’enchaînement avec la saison 3. Même effet avec le début de la saison 4, que j’ai trouvée poussive avant de me laisser happer par l’histoire malgré les faux rythmes et les longueurs invraisemblables des 2 derniers épisodes (je suis là pour regarder une série, pas des films, merci bien).
Certaines intrigues tirent un peu en longueur, et on se demande parfois où nous mènent les différents thèmes. J’ai parfois été un peu sur ma faim sur certains sujets, notamment dans la saison 4. Cette saison 4 d’ailleurs justement, elle m’a moins plu par la séparation des groupes. Et je dois dire que j’ai été un poil déçue par la révélation sur le monde à l’envers… avant d’apprécier le traitement qui en est fait. Un peu ambivalent, mais c’est le signe que clairement la série m’entraîne malgré ses imperfections. On veut connaitre la fin ! Et vite car les acteurs commencent à ne plus faire assez ado ^^
Je ne vous cache pas que j’ai 12 000 questions en tête pour la saison 5 et la manière dont va se conclure Stranger things. A suivre !
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2 comments
J’avais bcp aimé la saison 1. La 2 et la 3 très décevantes. La 4 j’ai bien accroché, mais qu’est-ce que c’est long !!! Qu’est-ce qui leur a pris de pondre des épisodes de ce format ? Ils ont un peu oublié le concept de série…
Je n’ai pas du tout accroché moi non plus à ces formats à rallonge, je trouve que ça n’apporte strictement rien et l’action ne le justifie pas, il y aurait pu avoir des coupures sans problème ! J’ai absolument adoré la première saison qui avait une cohérence absolument parfaite, j’étais réticente à entamer la suite et petit à petit je trouve que la force de l’histoire t’entraîne vraiment !