Stranger Things. Une série au bon goût de madeleine de Proust pour tous les trentenaires. En tous cas, tout est fait pour ! Une équipe de mômes façon Goonies, un style rétro 100% années 80 (des décors aux costumes, en passant par les musiques) et une ambiance à mi-chemin entre Donjons & Dragons, Stephen King et E.T.
L’histoire se déroule dans l’Indiana où, en 1982, le jeune Will disparaît mystérieusement, happé par une grande lumière. Sa mère et ses amis vont tout mettre en œuvre pour comprendre le mystère de cette disparition et retrouver Will (disparition d’autant plus inquiétante qu’elle est suivie quelques jours plus tard par celle d’une autre adolescente dans des circonstances tout aussi étranges). L’irruption d’une gamine mutique au crâne rasé et aux pouvoirs psychokinésiques – surnommée Eleven en raison du chiffre 11 tatoué sur son bras – va venir complexifier cette intrigue et épaissir le mystère.
Les enfants moches de Stranger Things
La saison 1 fonctionne du feu de Dieu ! On frémit et on s’enfonce davantage dans son fauteuil à chaque épisode. Impossible à la fin d’un épisode de ne pas enchaîner sur le suivant. C’est simple, le récit est tellement prenant que cela en devient addictif. Où Mike a-t-il été emporté ? Quel secret cache la mystérieuse Eleven ? Je ne saurais trop vous recommander de découvrir Stranger Things, une série au bon goût de « c’était-mieux-avant » !
En revanche, il n’y a rien à garder dans la saison 2. Les scénaristes ont bien compris ce qui a fonctionné dans la première saison, donc plutôt que d’imaginer une nouvelle histoire, ils ont repris les mêmes ingrédients et ont rempilé, sans oublier une bonne dose de surenchère histoire de dire que ce n’est pas tout à fait la même chose. Moralité : des personnages inconsistants ou illogiques auxquels on n’a plus du tout envie de s’identifier (les nerds sont encore plus nerds, les connards encore plus connards, les phénomènes paranormaux encore plus paranormaux…). On nous fait miroiter qu’une part du mystère va être levée, pour en remettre une autre couche par-dessus encore plus épaisse.
Bref, c’est décevant, c’est nul, ça ne fonctionne pas.
Une saison 3 est déjà dans les matrices, parce que lorsqu’on a un bon filon on l’exploite jusqu’au bout. Je ne suis pas sûr que je serai devant mon écran le moment venu. Et vous ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
2 comments
Ton titre est un peu mensonger du coup ! 😉 On garde la saison 1, on jette la 2, c’est ça qu’il faut donc retenir 😉
Certes, mais moi je trouve ça nul quand les séries font des promesses et qu’après elles ne les tiennent pas, d’où le titre :p