Lorsque j’ai découvert la série The Gilded Age, créée par Julian Fellowes, le créateur de la célèbre série Downton Abbey, j’étais à la fois excité et curieux de retrouver cette ambiance aristocratique et élégante qui m’avait tant captivé dans la série précédente. Bien que j’aie apprécié The Gilded Age, je dois avouer qu’elle n’a pas réussi à surpasser le charme intemporel de Downton Abbey. Explications…
The Gilded Age, la série dans l’ombre de sa grande sœur
The Gilded Age nous plonge dans l’Amérique de la fin du XIXème siècle, une époque de faste, d’opulence et de changements sociaux. L’histoire suit les destins entrelacés de familles fortunées de New York, révélant les intrigues, les secrets et les rivalités qui se cachent derrière les façades dorées de l’élite sociale.
La série tente de capturer l’essence de cette période charnière de l’Histoire, où l’ancien et le nouveau se confrontent, où les traditions s’effritent et où de nouvelles opportunités émergent. Les décors somptueux, les costumes détaillés et les détails historiques contribuent à recréer avec soin l’atmosphère de l’époque, nous plongeant dans une société en pleine mutation.
Cependant, malgré ses qualités esthétiques indéniables, The Gilded Age ne parvient pas à susciter la même fascination et l’attachement que j’ai ressentis pour Downton Abbey. Les personnages, bien qu’intéressants, ne sont pas aussi mémorables et attachants que ceux de la série précédente. Les intrigues manquent parfois de profondeur, et l’ensemble de l’histoire ne parvient pas à capturer la même complexité émotionnelle qui a fait le succès de Downton.
Une intrigue prometteuse, mais qui peine à se mettre en place
Ce qui fait que la série n’a pas suscité toute mon adhésion, c’est qu’à mon sens elle souffre – dans la première moitié de la saison 1 – d’une certaine lenteur narrative. Les premiers épisodes peinent à instaurer des relations captivantes entre les personnages et il faut attendre un certain temps avant que l’intrigue ne se déploie véritablement. Cette absence de dynamisme initial m’a laissé sur ma faim, mais heureusement la deuxième moitié de la saison 1 renverse la vapeur.
Car malgré ces réserves, The Gilded Age possède tout de même des atouts indéniables. La reconstitution historique est minutieuse, offrant un regard fascinant sur cette période tumultueuse de l’histoire américaine. Les performances des acteurs sont solides et la série parvient à aborder des thèmes pertinents tels que l’inégalité sociale, le racisme aux USA et le rôle des femmes dans la société.
En conclusion, The Gilded Age est une série qui tente de capturer l’éclat et la complexité de l’Amérique de la fin du XIXème siècle. Bien qu’elle possède des qualités indéniables, elle ne parvient pas à égaler l’élégance intemporelle et l’attachement profond que j’ai ressentis pour Downton Abbey. Malgré tout, les amateurs de l’ère Gilded Age trouveront probablement dans cette série une immersion intéressante dans une époque de grands bouleversements sociaux et de contrastes saisissants.
Pour ma part, la fin de la saison 1 a créé une véritable attente et j’ai hâte de savoir ce qui va advenir dans les saisons à venir ! Et vous ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.