Chose promise, chose due. Sitôt après avoir fini le tome 1 de The Nice House on the Lake, je me suis lancé dans la lecture du tome 2. Comme je vous l’avais dit, j’avais surtout peur d’une chose : d’avoir trop aimé le premier au point d’être déçu par le deuxième. Que nenni ! Les deux tomes forment un ensemble vraiment très cohérent et prenant.
The Nice House on the Lake : résumé pour les deux du fond qui ne suivaient pas…
Un peu à la manière d’Agatha Christie et de ses 10 petits nègres, dix personnes sont rassemblées dans une villa sans trop savoir pourquoi ils ont été choisis. Leur point commun : un ami, Walter, qui a tout prévu pour rendre leur séjour le plus agréable possible. Bon, contrairement au roman d’Agatha, on n’est pas sur une île, mais au bord d’un lac au fin fond du Wisconsin. Le spot idéal pour passer de superbes vacances.
Le hic ? Trois fois rien. Une broutille. Un truc dérisoire. Du genre… l’apocalypse.
Et pour couronner le tout, il semblerait que le mystérieux Walter ne soit pas tout à fait étranger aux événements… De quoi faire régner un petit sentiment de paranoïa au sein de la maisonnée.
Walter, un ami qui vous veut du bien ?
Le tome 2 pousse la folie un peu plus loin que le tome 1, qui a pris en charge la présentation des personnages et des enjeux. Désormais, la machine est lancée, il n’y a plus qu’à voir ce que les personnages vont en faire.
Les relations sont complexes et The Nice House on the Lake analyse assez bien les liens délicats de l’amitié. Avec en filigrane toujours cette question existentielle : peut-on vouloir le bien de ses amis à leur insu ?
La BD est toujours aussi fascinante par son graphisme, vraiment impressionnant. On peut regarder chaque planche pendant plusieurs minutes avant même de lire les phylactères. Mais le visuel n’est pas le seul point fort de cette œuvre. Le scénario est vraiment bien écrit, et les dialogues sont au poil ! Pour qui aime la SF, c’est vraiment un récit de qualité.
On est presque triste d’arriver à la fin, tant on voudrait continuer à explorer cet univers et connaître ces personnages. J’ai dit presque. Oui. Parce que le tome 2 se termine sur ces mots : « Fin du CYCLE UN ». Maintenant, je n’ai plus qu’une idée en tête : vivement la suite !
Qui a écrit cet article ?
Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
