Quand j’ai terminé de regarder la deuxième saison de The white lotus, je me suis dit que cela faisait un moment qu’une série ne m’avait pas autant interpellée par sa proposition. Vraiment longtemps. C’est vous dire si elle m’a fait cogiter !
The White lotus, une série d’anthologie
The White lotus est une série d’anthologie. Les deux saisons existantes peuvent donc se regarder indépendamment l’une de l’autre, chacune reprenant la trame d’un groupe de vacanciers venant passer une semaine en vacances dans un hôtel White lotus. Pour la première saison, nous sommes à Hawaï. On y retrouve Shane & Rachel, jeunes mariés. La famille Mossbacher, avec leurs enfants adolescents Quinn & Olivia, et Paula l’amie de cette dernière. La déboussolée et haute en couleur Tanya McQuoid. Le manager de l’hôtel, Armond, et Belinda, une employée du spa, s’occupent de ce petit monde hétéroclite. Et pas si lisse que ça.
Saison 2, nous voici à Taormine en Sicile. Nouveaux entrants. La seule que nous retrouvons est Tanya, toujours aussi barrée, venue avec son mari Greg et son assistante Portia. Deux couples “d’amis”, Cameron & Daphné et Ethan & Harper. Il y a aussi 3 générations d’hommes de la famille Di Grasso : Bert, Dominic et Albie. A la tête de l’hôtel, on trouve cette fois-ci Valentina. Et 2 “régulières”, Lucia & Mia. Et encore une fois, les relations entre tout ce petit monde ne sont pas aussi simples…
Mais de quoi ça parle ?
Cette question est loin, très loin d’être anodine, quand on parle de The White lotus. Car là, je vous ai fait une liste de personnages un peu à la Prévert. Mais il est au final d’en dire plus sur l’histoire. Certes, on débute chaque saison par “la fin” d’un séjour soit-disant idyllique qui… donne envie d’en savoir plus. Mais nous ne sommes pas juste dans l’idée de suivre ce fil.
Car The White lotus nous parle de gens, qui sont dans une forme de quête personnelle. Plus ou moins profonde, plus ou moins compréhensible, mais… Bref, j’ai été décontenancée au début. Vraiment. Je ne voyais pas où Mike White, le créateur du show, voulait en venir. Petit à petit, je me suis laissée prendre par l’espèce d’ironie et de regard parfois cruel porté sur les relations humaines. Ce n’est pas parce que ce sont les vacances que tout va bien. Et derrière les sourires, les désillusions sont nombreuses. Grinçant, malaisant, un peu désespéré.
Des acteurs incroyables
Dans cette série qui n’a pas une histoire bien cadrée, avec des personnages dont on sait ce qui va se passer pour eux… Tout repose clairement sur les performances des acteurs qui incarnent ces tranches de vie. Et la première, c’est Jennifer Coolidge, qu’on retrouve dans les 2 saisons dans le rôle de Tanya. Avec ce rôle, elle a d’ailleurs été sacrée meilleure actrice dans une série dramatique lors des derniers Screen Actors Guild Awards. Un vrai renouveau pour l’actrice (que vous connaissez déjà comme la maman de Stiefler dans American Pie ou encore l’inoubliable Paulette du cultissime La revanche d’une blonde, mais qu’on a aussi revue récemment dans The Watcher).
Mais d’autres acteurs sont aussi franchement mémorables. Murray Bartlett, qui joue le rôle d’Armond dans la saison 1, est incroyable dans son interprétation de gérant d’hôtel qui perd pied face à un client. Dans la saison 2, ma préférence va à Harper, jouée par Aubrey Plaza. J’ai beaucoup aimé la complexité de son personnage, même si je pense bien ne pas l’avoir comprise à 100% c’est évident ^^
Je me demande ce que nous réserve la troisième saison. De quelle manière sera fait le lien ? Et surtout : est-ce que cette dynamique étonnante continuera à fonctionner ou est-ce qu’on va verser dans le répétitif trop évident ? A suivre !
Vous avez regardé The white lotus ? Vous avez aimé ?
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2 comments
J’ai vu quelques épisodes deci-delà de chaque saison, mais je n’ai pas accroché… Des gens trop riches qui amènent leur névrose en vacances, pas vraiment ce que j’ai envie de voir. Et puis je n’ai pas du tout compris la hype autour de Jennifer Coolidge dont le jeu n’est pas si extraordinaire que ce qu’on nous avait promis (pas mauvaise non plus, mais rien de sensas’).
Tu as vu la saison 2 ? Je la trouve meilleure. Moi ça m’a marqué, même si effectivement ce n’est pas vraiment ce que j’avais envie de voir non plus ^^ Ça m’a beaucoup déstabilisé en tout cas.