Dernièrement, Culture déconfiture a eu la chance d’être invité à découvrir le spectacle Traces à Bobino par la compagnie des Sept doigts de la main. Entre cirque et danse contemporaine, ce fut un moment de poésie sur-vitaminée pour notre premier spectacle en commun ! Nos 2 avis à suivre 😉
L’avis de Julien
Les Sept doigts de la main, ce sont de jeunes acrobates canadiens, américains, australiens, chinois et français assez incroyables. Ils ont entre vingt en vingt-cinq ans, ce sont essentiellement des garçons (une seule fille au compteur) et ils excellent dans l’art de la voltige, du diabolo, du cerceau, du trapèze, du ruban et j’en passe ! Mais ce n’est pas tout : comme si les qualités physiques ne suffisaient pas, ces jeunes gens savent également jouer du piano et de la guitare, chanter et surtout danser avec une grâce incroyable ! On a le sentiment qu’ils se sont imprégnés du meilleur de chaque discipline pour écrire ce spectacle qui combine à la fois la performance, la grâce et l’humour.
S’il vous faut des garanties, sachez que ces artistes ont été formés par le célèbre cirque du soleil et qu’ils ont été élu meilleur spectacle en 2011 par le magazine TIME. Si Traces passe près de chez vous ou si vous êtes de passage à Paris, ne manquez pas d’aller voir les Sept doigts de la main, vous ne serez pas déçus ! Puis revenez ici nous dire quel passage vous aurez préféré !
L’avis de Charlotte
Du cirque contemporain. Voici la promesse de Traces, et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Puis le spectacle a commencé, mais je n’ai pas trop su à quoi m’attendre tout de suite ^^ De la danse ? De l’acrobatie ? Un spectacle comique (car oui on rit, et les touches d’humour se multiplient) ? Du cirque alors ? C’est un peu tout ça Traces, un spectacle assez indéfinissable. Un grand moment de respiration, d’efforts à la fois contrôlés et réels, entre décontraction et grande précision, des temps poétiques. Du grand art tout simplement.
Le cirque apparaît par petite touche, là où on ne l’attends pas. Les tableaux s’enchaînent sans qu’on ne s’en rende compte, et les talents particuliers des uns et des autres se révèlent progressivement. J’ai adoré le spectacle de danse dans les airs de l’impressionnante Anne-Marie Godin. Et en grande fan de diabolo, j’ai adoré également le tableau d’Enmeng Song. Et grande découverte du mât chinois, avec le frenchy de la bande, Lucas Boutin. Mais tous valent le coup d’oeil !
Le gros + de Traces ? Sa bande-son pop-rock absolument impeccable (mention spéciale à Talk show host de Radiohead <3). Le gros gros + inavouable de Traces ? La beau-gossitude des Sept doigts de la main. Non mais que ces jeunes gens sont beaux, c’est un truc de dingue…
Vous l’aurez compris, on a adoré, et on vous invite fortement à aller voir Traces !
Un petit aperçu pour vous donner (encore plus) envie !
(Jusqu’au 23 avril 2016 à Bobino, 14-20 rue de la Gaîté, Paris – à partir de 25€)
© Alexandre Galliez
Qui a écrit cet article ?
Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.