Un animal sauvage, le dernier sorti de Joël Dicker : bien entendu qu’il était sur ma liste ! Je suis cet auteur depuis un moment, et forcément j’avais envie de savoir ce que donnait ce nouvel opus.
Un animal sauvage, le pitch
Cette fois-ci Joël Dicker nous emmène à Genève. C’est une histoire de braquage – qu’on apprend assez vite – avec un enchevêtrement temporel qui multiplie les flashbacks. Sophie Braun et son mari Arpad vivent une vie de famille superbe et heureuse dans la banlieue aisée de la ville, avec leurs 2 enfants. Elle est avocate, lui banquier, tout semble leur sourire. Ils deviennent amis avec Greg, un flic du coin, et sa femme Karine. Un couple qui semble les envier beaucoup… Et au milieu de tout ça, un mystérieux homme semble surveille les Braun. Enfin il y en a quelqu’un.
Vous vous en doutez, nous sommes quand même dans quelque chose de bien tordu, avec des tonnes de rebondissements. Absolument tous les personnages cachent leur jeu tout du long… ou presque. Vous ne saurez pas qui est qui au fait, ni qui fait quoi jusqu’à l’ultime page. Bref, un roman policier qui se veut dense, avec des ressorts très à la mode en ce moment par sa multiplication de digressions dans le temps.
Joël Dicker m’a étonné…
Que vous dire clairement avec Un animal sauvage ? En un mot, j’ai été… étonnée. Vraiment très étonnée. Car je n’ai pas vraiment retrouvé la dextérité que j’avais pu apprécier auparavant chez Joël Dicker et notamment bien entendu dans La vérité sur l’affaire Harry Quebert. Et je n’ai pas non plus retrouvé la qualité littéraire extraordinaire du Livre des Baltimore, qui reste ma grande référence de cet auteur.
Pour tout vous dire, j’ai trouvé que ce n’était pas très son style. Je n’ai pas eu l’impression que c’était du Joël Dicker, plutôt une sorte de polar plus lambda, plus classique. Le livre se lit beaucoup beaucoup trop vite. Il est trop court à mon sens et il aurait été intéressant d’en savoir beaucoup plus sur les dessous des personnages, qui du coup manquent d’épaisseur. La personnalité de Sophie notamment, qui pour moi ne tient pas la route en l’état. De même, j’aurais aimé beaucoup mieux comprendre les motivations de Greg, qui ne sont à mon sens qu’effleurées. Pour autant le suspens est là, j’ai lu le livre d’une traite donc c’est quand même qu’on a envie de savoir ce qui se passe. Mais ça n’a absolument rien à voir avec le côté si addictif qu’avait La vérité sur l’affaire Harry Quebert. Bref pas ultra fan, pas très conquise. Et je continue encore et toujours de regretter l’auteur du Livre des Baltimore.
Vous avez lu Un animal sauvage ? Vous en avez pensé quoi ?
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