Avec le challenge des 100 livres à avoir lu, je fais de belles découvertes littéraires, voir même de très belles découvertes. Je vous ai notamment parlé de mon énorme coup de cœur pour Ken Follett et ses Piliers de la terre. Je n’avais jamais rien lu de cet auteur, et du coup forcément j’ai eu envie de voir ce qu’il avait écrit d’autres, d’autant que mon entourage s’est révélé assez fan de Ken Follett. Ayant adoré Les piliers de la terre, je me suis donc laissé tenter par la « suite », Un monde sans fin, un autre énorme pavé.
Déjà, Un monde sans fin n’est pas une réelle suite des Piliers de la terre. Certes, on y parle une nouvelle fois du prieuré et de la ville de Kinsbridge, certes on retrouve des descendants de Jack et d’Aliena, mais les deux romans peuvent être lus de manière totalement indépendante. L’histoire se passe donc au même endroit, au XIVème siècle cette fois, en temps de peste. On suit de nouveau les aventures de plusieurs personnages qui se rencontrent enfant au tout début du livre : Caris, la fille d’un riche marchant de laine, prévôt de la ville ; Gwenda, une fillette pauvre ; Merthin & Raph, deux fils d’un noble déclassé qui vont connaitre un destin bien différent l’un de l’autre.
Les ressorts de l’histoire sont proches de ceux qu’on a pu lire dans Les piliers de la terre. Une relation compliquée entre le prieuré et les intérêts de la ville de Kinsbridge, des amours difficiles, des situations qui se font et se défont… L’architecture est encore importante dans le livre, Merthin étant un artisan extrêmement doué et visionnaire, héritier de Jack. Voilà. Les mêmes ressorts donc, les mêmes types de personnages, les mêmes enjeux.
Oui, mais non. Peut-être que j’avais trop aimé Les piliers de la terre, et que j’en attendais trop d’Un monde sans fin ? Quoi qu’il en soit, je n’ai pas trop apprécié sa lecture, j’ai même été véritablement déçue. Les personnages sont bien moins attachants, j’ajouterais même que Caris est une sacrée tête à claque ! Les histoires paraissent plus « forcées », les relations entre les personnages bien moins naturelles et surtout moins fouillées. Surtout, il y a des choses qui sont « trop ». Trop de sexe, trop de meurtres, dans une version assez gratuite qui ne sert pas le récit. Les rebondissements ne tiennent pas la route à mon sens, là encore j’ai senti que l’enchainement n’était pas naturel.
Ken Follett a écrit Un monde sans fin plus de 15 ans après Les piliers de la terre quand même… Est-ce que ça qui existe la différence que j’ai perçu entre les deux ? Je ne sais pas, mais en tout cas clairement autant je vous conseille absolument absolument de lire Les piliers de la terre tellement c’est un pur bonheur, autant Un monde sans fin vous pouvez zapper sans soucis.
Vous avez lu Un monde sans fin ? Vous en pensez quoi ?
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
Serial blogueuse, retrouvez moi aussi sur mes blogs famille & lifestyle, Famille en chantier et Line&Color
2 comments
J’ai adoré un monde sans fin mais je crois que ça tient plutôt au fait que j’ai préféré nettement l’histoire liée à la peste que celle des bâtisseurs de cathédrale.
Mais oui, on a envie de donner des baffes à Caris.
@lu : c’est vrai que cette partie « historique » est très intéressante, mais justement je préférais l’histoire de l’architecture du coup 🙂