Nous vous en parlions déjà en septembre 2016 quand nous les avions vus à Biarritz, les danseurs argentins Luciano Rosso et Alfonso Baron sont de retour en France avec leur spectacle qui triomphe depuis de nombreuses années : un Poyo Rojo. Le 16 mars prochain, ils seront à Moissac (Hall de Paris, place des Récollets) pour notre plus grand plaisir !
Leur spectacle – entre danse et théâtre – est totalement burlesque et décalé.
Dans les vestiaires d’une salle de sport, deux athlètes se toisent, rivalisent, jouent les coquelets jusqu’au ridicule. Les habitués des salles de sport reconnaîtront certainement une parodie assez bien sentie de ce que l’on observe souvent dans les vestiaires de la part de mâles gonflés à la testostérone. Mais que cache un tel culte du corps et cette obsession de la comparaison ? N’y aurait-il pas un fond de séduction et de désir sous cette apparente arrogance ?
Un Poyo Rojo, le triomphe argentin
Les deux artistes de ce spectacle ne vous sont peut-être pas tout à fait inconnus. Luciano Rosso est également connu pour les vidéos qu’il poste régulièrement sur YouTube, qui cartonnent et où il chante en playback les tubes les plus célèbres (qu’est-ce qu’on a ri devant sa reprise d’El pollito pio !). Quant à Alfonso Baron, il est actuellement à l’affiche du film The Blond One de Marco Berger. Leur duo fonctionne à merveille, dans une tension permanente entre attraction et répulsion réciproques.
La dernière fois que nous sommes allés voir un Poyo Rojo, le spectacle s’est achevé dans un tonnerre d’applaudissements et de rires ! Pas de doute que le spectacle fera encore mouche cette fois-ci, vue sa longévité. Une chose est sûre, un Poyo Rojo interprété par le Teatro Fisico nous a donné une excellente raison d’aimer la danse et d’y retourner souvent cette année !
Et vous, serez-vous à Moissac la semaine prochaine pour applaudir ces deux coqs de vestiaire ?
crédit photo : Paola Evelina
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.