Pour notre avant-dernier jour en Crète, nous avons loué un scooter et nous nous sommes rendus dans la capitale, Héraklion, située à une petite vingtaine de kilomètres de notre lieu de villégiature. Si la vieille ville est assez touristique, il y a de très beaux vestiges qui valent le coup d’œil, et surtout on y découvre de jolies rues typiques dès que l’on sort un peu des sentiers battus.
Premiers regards sur Héraklion : c’est son passé vénitien qui nous saute aux yeux. La muraille de la ville est très bien conservée, on la retrouve en plusieurs endroits de la ville. Nous avons même eu l’occasion de voir des fouilles en cours sur la jetée, un très beau lieu du coup avec la mer juste derrière. Le fort vénitien du XVIème siècle, le koules, est le point d’orgue d’une belle balade en bord de mer. Malheureusement il n’est pas visitable, contrairement à celui de Réthymnon.
Nous nous sommes ensuite enfoncés dans la vieille ville, en saluant quelques chats crétois au passage. Premier arrêt à Agios Titos, une grande église qui a connu mille vie (d’abord église byzantine, puis vénitienne, elle a ensuite été convertie en mosquée par les Turcs avant d’être rendue au culte orthodoxe en 1925). On y aperçoit le reliquaire contenant le crâne de saint Titus, le premier à avoir fondé une église chrétienne en Crète. Nous sommes passés rapidement sur la platia Venizelou, du côté de la fontaine Morosini : si ses lions vénitiens attirent l’œil, son emplacement dans cette rue ultra touristique et le fait qu’elle soit sèche ne lui rendent pas trop justice. Nous avons continué vers le marché, là aussi très touristique mais sympathique : on y trouve pêle-mêle des magasins vendant olives, épices, cuir, bijoux, produits de beauté et éponges naturelles… Petit passage à la basilique Saint-Marc, qui abrite aujourd’hui la galerie d’art municipale : nous avons pu y voir une exposition sur les plages crétoises, de quoi nous donner envie !
Nous nous sommes ensuite aventurés du côté de la place Agias Ekaterinis, où se côtoient l’immense cathédrale Saint-Minas, une petite église surchargée icônes et la basilique Aghia Ekaiterini qui abrite le musée d’art religieux. Une fois ces lieux touristiques visités, nous nous sommes aventurés dans des ruelles un peu plus à l’écart : découverte de la ville, petites séances photos et pas mal de marche au programme. Un moment agréable, avec de jolies découvertes au détour des ruelles. J’adore ces moments où on peut déambuler sans but !
Côté musée, la ville d’Héraklion est riche de deux pépites : le musée archéologique et le musée d’art religieux dont je vous parlais plus haut. Les deux sont très récents, avec de très belles collections qui sont mises en valeur par une muséographie moderne. Des articles sont à venir !
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